Monté car descendu, monté pour descendre. L’ascenseur céleste “social” de Jésus fonctionne, pour lui et pour nous.
La tête dans le ciel, les pieds sur terre, le chrétien est équipé pour partir en mission. Celle de faire des disciples… de Jésus. L’objectif principal sous forme d’un impératif.
Le reste, les circonstances indiquent les occasions et les moyens de cette école de disciples. L’assurance de sa présence dans une telle entreprise, souvent périlleuse, est un signe de fidélité de sa part.
Le corps visible, celui du ressuscité, se laisse couvrir d’une nuée. Désormais il faut chercher la présence dans l’invisible. Ou alors dans les signes que celui-ci envoie.
Le corps qui après la crucifixion a échappé à la fausse commune pour lui offrir les funérailles digne d’un roi. Roi servant sur terre, le même, roi dans la gloire du ciel.
Douloureuses sont toutes les disparitions et douloureux sont les souvenirs de ce qui n’a pas pu être accompli avec eux et en leur présence. Pas de douleur pareil pour le disciple de Jésus.
Sa présence légèrement décalée nous est une source de joie et nous donne de l’autonomie que nous réclamons tant par ailleurs; faisons-en un bon usage!