
C’est le retour à l’école pour continuer à apprendre et au travail pour gagner de quoi vivre et faire vivre toute la famille. La rentrée ne se fait pas attendre, elle nous traverse malgré nous et ce peut-être malgré nos résistances contre le temps. T’es contente de retrouver l’école? je demande à une ado après la première messe de samedi dernier. Les vacances, c’était trop court. Peut-être que tout le monde ne serait pas de cet avis, car les vacances des enfants veulent dire pour les parents l’organisation du temps et la mise à disposition des moyens, ce dont on n’est pas avare, mais il y a un temps pour tout..
Après bien de découvertes dans l’ambiance de repos, maintenant est le temps de charger les cartables… et entendre Jésus dire que mon joug est facile et mon fardeau léger. Ce n’est pas que Jésus va prendre sur lui le poids de vos cartables, ce qui est si souvent fait par les helpers ou les parents eux mêmes et parfois c’est tout à fait justifié.
Jésus peut alléger le poids de soucis, de tracas, d’embrouilles, voire des grosses épreuves, mais pour que ça marche, il faut que nous nous associons à lui reliés par son joug qu’il pose sur nos épaules, si nous le voulons bien.
Et ceci est vrai pour les petits et les grands. Nous sommes tous petits dans la foi et l’avouer humblement aide à grandir.
Les bénéfices des vacances sont réellement efficaces dans la mesure où on les intègre dans la durée. Tous nous sommes des écoliers de la vie, et dans cette vie-là nous sommes des écoliers de la FOI qui nourrit, oriente, interroge et lie pour l’éternité, rien que cela!
L’ambition n’est pas mauvaise dans la mesure où elle est utilisée comme moteur pour les actions qui font grandir soi-même et les autres… en même temps. Travail pour avoir des bonnes notes (être bien vu) conduit à prendre conscience de l’utilité pour les autres.
Et Dieu comme une maman bien attentive au développement de sa progéniture, n’aura pas à en rougir.
Rémy Kurowski