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Édito du père Remy

La période de l’Avent comme toute période de l’attente est propice à la réflexion. Et non seulement. Pour nous les chrétiens, c’est une attente active avec le désir renouvelé, bien aiguisé d’être le plus près possible de ce que Noël signifie: la venue du Sauveur. Rien que cela. Or, sous  les avalanches d’actualité aux accents souvent commerciaux et ou anxiogènes, il est facile d’oublier l’essentiel. Mais pour y remédier la réflexion et même quelques actions visant à soulager tant soit peu le lourd fardeau de la vie de certains, bien qu’indispensable, cependant ne suffisent pas.

Le temps d’attente est avant tout le temps où on arrête le temps. Bien sûr, tout comme pour accueillir une nouvelle vie, il faut un minimum de préparation  pour préparer la fête. C’est tout le contraire de ce que la vie en société suggère, sous prétexte que l’on se reposera après. Or, il s’agit de se reposer en Dieu, et ce dès maintenant  pour pouvoir ensuite se reposer en famille, entre amis… Le seul chemin qui y mène est celui de la prière, la méditation, la contemplation, la prière où on perd du temps pour trouver après, plus tard, une qualité de vie bien supérieure.  

Cela s’expérimente et cela s’exporte. Tout comme Marie, les futurs mamans ou celles qui le sont déjà et qui se réfèrent à cette période d’attente, nous aident à comprendre, sans ausculter les difficultés inhérentes à toute vie, cette contemplation du bonheur présent et celui à venir dans la foi.

Tenons bon en nous soutenant les uns les autres. Et déjà  ainsi le monde se portera un peu mieux pour accueillir la paix dans un repos bien mérité.