L’année 2020 vient de s’écouler sous le signe de Covid-19. Une nouvelle année s’ouvre sous les auspices du vaccin que nous attendons comme on attend le messie.

Noël que nous venons de célébrer nous a rappelé qu’il y a du bon dans l’attente du messie comme nous attendons le vaccin. On y met la même intensité de la foi, c’est une sorte d’énergie enrichie de la conviction d’un besoin de trouver une solution dont l’efficacité sera rassurante, car prouvée.

Une nouvelle année s’ouvre donc devant nous avec l’espoir suscité par une promesse miracle. Jamais dans l’histoire de l’humanité moderne on a trouvé si rapidement une solution en termes de vaccin. Le combat contre la souffrance et la mort provoquée directement par le virus ou en termes de dégâts collatéraux, est en train d’être emporté grâce à chacun.

Cette nouvelle année,  on espère qu’elle ne pourra qu’être meilleure que la précédente. L’amélioration de la situation extérieure, souhaitons-le, s’accompagne sans doute de l’amélioration de la situation personnelle intérieure.

Apprécier la liberté intérieure à sa juste valeur permet de transformer  toute contrainte extérieure en lieu de croissance de cette liberté. En effet, l’espace de notre vie intérieure semble souvent gagner dans des périodes difficiles, éprouvantes et c’est de cette manière surtout que nous sortons victorieux.

La période  de pandémie en cours nous permet de transformer les contraintes en atouts pour avancer humainement et spirituellement. Elle nous permet de renouer les lieux avec nos proches, de densifier le tissu de nos relations immédiates de voisinage.

Pour notre communauté naissent ainsi des îlots d’Église appelés églises domestiques. Les liens se densifient et permettent à ce Corps du Christ de s’incarner dans la vie ordinaire. En attendant de pouvoir nous retrouver en communauté rassemblée en un même lieu. Il y a quelques jours nous fêtions Noël et maintenant nous entrons dans une nouvelle année..

Bonne et heureuse !

Rémy Kurowski, aumônier de la CCFHK.