Lors d’une messe télévisée j’ai vu des gens que je ne connaissais pas, se mettre au
premier rang. Une petite gloire était ainsi assurée. Cela dit quelque chose de la
gloire que cherchent à obtenir les deux fils du tonnerre. C’est bien humain que de
chercher à se bien placer avec nos moyens. Un jour, un garçon de six ans m’a
demandé si Jésus était aussi fort que son père. Quand je lui ai dit que même plus, il
s’est alors exclamé : je veux être baptisé.
Jésus nous montre le chemin qui mène à une autre gloire. Une gloire qui est bien
plus importante que toutes nos gloires humaines, des glorioles en somme. Cette
gloire là est éternelle, fondée sur la vérité, reconnue par Dieu lui-même. On la
devine déjà et on pourra la contempler face à face dans le ciel et s’en nourrir
éternellement.
Le chemin qui y mène n’est pas celui que l’on suit selon les standards de la vie du
monde. Les grands de ce monde font sentir leur pouvoir. Cela se sent partout,à HK
aussi. Cela se fait sentir dans toutes les situations d’abus de pouvoir. Y compris
dans l’Eglise. Des héritiers de Jacques et Jean, ceux d`avant leur conversion, il y en
a pleins partout. Cela peut nous concerner à un moment ou un autre aussi.
Leur conversion s’était faite par le baptême dans lequel Jésus en premier allait être
plongé. Jacques sera le premier de douze à donner sa vie en témoin de l’amour
qu’ils servaient dans la fidélité. Jean sera le dernier. Et à côté de Jésus sur la croix,
il y aura deux bandits. Mais dans sa gloire, à lui Jésus, la place de choix sera
réservée à sa mère (cf. Ps 45).
A tous ceux qui comme Jacques et Jean cherchent à contempler la gloire de Dieu,
Jésus montre le chemin du service. Être fidèle au baptême c’est être dans la
posture de service magyargenerikus.com. Service accompli en qualité de disciple de Jésus. Pour être dans
cette posture, nous avons à réactiver les effets du baptême. On le fait de deux
manières: par la foi désirée et le pardon obtenu. La foi et le pardon sont les deux
voies pour accéder au statut de serviteur comme Jésus le demande.
Tel est le prix de notre bonheur. Le chemin qui y mène a déjà été ouvert par le
Christ. Et si nous nous mettons dans les premiers rangs, c’est pour être plus près
de l’autel. C’est pour ne pas en perdre une miette. C’est pour nous laisser immerger
par la grâce du salut, désireux de grandir dans cette fidélité au baptême.
Que ton amour, Seigneur, soit sur nous comme notre espoir est en toi.
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