Comment se débarrasser d’un parasite.
Les trois paraboles de l’évangile nous parlent du royaume de Dieu qui peut germer et grandir dans nos vies. La première est destinée à attirer notre attention sur le problème du mal. Le constat de sa présence dans le monde et dans nos vies ne fait aucun doute.
La Bible nous explique que le mal est venu d’un mauvais usage de la liberté des esprits créés. Certains anges se sont rebellés et ont créé une division dans le ciel, mais continuent à influencer la vie de la création.
Le démon qui n’a rien en propre va chercher dans le royaume de Dieu et dans la création des sujets qui lui seront soumis. Pour cela il a besoin d’empêcher à tout prix la croissance du royaume des Deu qui ne lui permet pas d’arriver à ses fins.
Comment s’en débarrasser, on aurait aimé le faire au plus vite. Pourquoi une telle indulgence de la part de Dieu? Demande un jour à Jésus soeur Faustine. Et jésus lui répond; pour la punition j’ai toute l’éternité (J 1160).
Dieu laisse aux pêcheurs le temps de se convertir pour devenir saints (CCC 827). Si le démon est un parasite, il faut lutter contre. Un agriculteur ne va pas se laisser faire en voyant les pucerons envahir ses plantations. Donc il y a une action à mener, mais elle ne vise pas l’élimination des tous les pucerons du monde, car chaque année, sous une forme ou une autre ils reviendront. La pandémie actuelle nous le prouve.
Comment donc au moins limiter les dégâts?
En étant avertis du danger, certes! Mais avant tout en cultivant en nous le sol de notre cœur pour que le bon grain de l’Evangile prenne bien racine dans nos vies et soit pour nous un lieu de vie en présence de Dieu.
A l’image de cette graine de moutarde qui, une fois germée, devient une plante grande de plusieurs mètres. Comme enfant je me suis caché dedans sans savoir que cela aller me préparer à accueillir les paraboles sur le Royaume de Dieu de façon aussi naturelle.
Et finalement agir à l’image de cette femme de la troisième parabole qui à mis du levain dans la pâte pour faire du pain. Ce qui rappelle Sarah femme d’Abraham qui a ainsi accueilli les trois mystérieux visiteurs.
Cela préfigure l’eucharistie, le levain symbolise l’Esprit saint que Dieu a soufflé sur nous. Esprit qui lentement mais sûrement nous transforme.
Amen