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Homélie du 22 avril 2018 – 4eme dimanche de Pâques

Lors de mon dernier passage à Paris, j’ai rendu visite à une amie dans son cabinet. Elle pratique les soins par le rêve réveillé. Dans son métier, elle est frappée par le fait que beaucoup de ses patients cherchent un guide, quelqu’un qui les accompagne, les rassure, éclaire leur vie et leur donne une bonne direction.

Nous sommes à l’heure de tous les coachings visant à améliorer notre performance pour être bien dans la vie et au travail. Et gagnant ainsi beaucoup d’argent, bien profiter de la vie.

Je ne sais pas si vous êtes dans un tel état d’esprit ? Vous les parents de ces enfants de première communion ? Et vous tous qui les accompagnez ? Nous tous, nous avons à les guider, c’est votre et notre responsabilité commune.

Dans l’évangile d’aujourd’hui Jésus se présente comme un Bon Pasteur. C’est une image qui n’est plus très lisible pour les citadins que nous sommes pour la plus part d’entre nous.

Le Bon Pasteur c’est

-celui qui conduit ses brebis aux verts pâturages

-celui qui cherche et fait du bien à ses brebis

-celui qui sait ce qui est bon pour elles 

-celui qui va plus loin que les regards des brebis sur elles-mêmes.

Le Bon Pasteur est celui dont la voix est connue et respectée, dont la voix est entendue même quand il part à la recherche de l’une ou l’autre brebis qui se serait égarée sur les chemins de traverse.

Mais pour l’entendre, cette voix, il faut apprendre à écouter les signaux faibles de sa voix. Signaux affaiblis par les bruits ambiants. Il est frappant que quand à la télé la pub passe, le son monte automatiquement.

Il faut apprendre à bien l’écouter cette voix afin qu’elle devienne un signal fort qui nous guide pour bien nous nourrir.

2° Communier c’est se nourrir. De quoi nous nourrissons-nous dans notre vie, physiquement, intellectuellement, spirituellement ? Ces trois aspects se retrouvent unis dans la communion eucharistique.

Jésus lui-même nous invite à nous nourrir de sa vie de son amour, concrètement, physiquement, à sa table. Il le fait, après nous avoir nourris intellectuellement par sa Parole, Parole de Vie, bonne nouvelle de sa victoire sur la mort.

Et en accueillant ainsi la vie de Jésus, nous réactivons notre espérance de la vie bonne avec Dieu, et par lui, auprès des autres, tout ceci dans la perspective de la vie éternelle.

3° Quel goût aura donc la communion ?

A vous de le dire. C’est vous qui lui donnerez son goût.

-Quand vous serez dans la joie, l’hostie aura un goût agréable.

-Quand vous serez dans la tristesse, l’hostie aura le goût de la consolation douce et apaisante.

-Quand vous serez dans le doute pour savoir comment aimer Dieu et notre prochain, l’hostie aura le goût de la force nécessaire pour lutter contre le découragement…..

Ce sera toujours au goût de la vie que vous voudrez partager avec ce Jésus qui vous accueille, vous nourrit, vous guide vers les endroits du bonheur impérissable.

Vous les enfants, vous avez tous exprimé le désire d’accéder à cette table. C’est Jésus qui est vôtre hôte, qui vous accueille pour que vous le connaissiez mieux et puissiez être fort de sa vie.

En voici quelques extraits de vos lettres.

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