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Le mot du Sacristain : Des “enfants de chœur” aux “servants d’autel”

En France, ces dernières années, de plus en plus de paroisses retrouvent la présence de jeunes au service de l’autel après une période où ils étaient rares dans beaucoup d’endroits. Il faut reconnaître qu’avec la réforme liturgique qui a suivi Vatican II, on a peu encouragé leur participation qui était considérée comme un élément “cérémonieux” des liturgies. On voyait mal ce qu’on pouvait leur faire faire, et les jeunes n’envisageaient plus très bien leur place dans le chœur.

L’appellation elle-même a évolué, passant d’enfant de chœur, qui indiquait un lieu et un âge limité, à servant d’autel qui suppose une action : le service, attaché à un symbole : l’autel, qui représente le Christ lui-même.

Plusieurs raisons expliquaient cette situation :

  • bon nombre d’adultes gardaient de mauvais souvenirs du temps où ils étaient enfants de choeur selon l’expression de l’époque, avec obligation de “répondre la messe” au prêtre de leur paroisse en semaine
  • messes en Latin, souvent dans des églises froides au petit matin
  • un service réservé aux garçons et  accompagné d’un certain sentiment d’embrigadement en vue d’une éventuelle entrée au séminaire…

A l’inverse, on rencontre encore souvent des hommes qui déclarent avec fierté qu’ils ont été enfant de chœur et que leur participation à la vie liturgique de leur paroisse les a marqués.

Aujourd’hui l’environnement est très différent : on perçoit mieux que les gestes et les actions, comme accompagner la proclamation de l’Evangile par deux cierges, enrichissent le déroulement de liturgies moins cérébrales qu’avant, et cela justifie pleinement la place du servant d’autel.

De manière générale, chacun comprend que l’action liturgique est l’affaire de toute la communauté célébrante, présidée par un prêtre, et que ces jeunes qui revêtent une aube sont le trait d’union entre l’assemblée et le prêtre.

Pour inscrire vos enfants aux servant d’autel, cliquez ici